Il ne fait aucun doute que le sujet de la « paix mondiale » semble avoir besoin de plus de suivi, d'analyse et de recherche. Parce que le concept de la « paix mondiale » est devenu comme l'une des devinettes les plus complexes et les plus insolubles à tout esprit qui respecte certaines règles de la logique et des axiomes de la pensée. Il s’agit d’une « labyrinthe » dans laquelle les hypothèses se perdent et dans passages sombres les arguments se perturbent.
Il paraît que la « paix » ne soit plus la règle dans la vie humaine. Les philosophes de l'histoire qui présentent les partisans de la théorie de la paix affirment que la « paix » est la règle dans la vie humaine, et la guerre et la violence constituent une exception à la règle générale. Les partisans de la théorie de la guerre étaient clairvoyants lorsqu'ils ont décidé que l'histoire humaine est l'histoire de lacs sanglants.
L'histoire nous informe que l'humanité n'a pas joui de vivre longtemps en paix complète et durable. Certains écrivains américains rapportent que l'humanité tout au long de son histoire écrite, qui s'étend près de trois mille cinq cents ans, n'a pas connu la paix qu’environ (268) ans, tandis que les autres années ont été occupées par les guerres.
Par conséquent, l'écrivain américain le plus connu George Will a conclu que la paix ne peut se protéger sans la guerre.
Ce flux et reflux d'observation du concept de la paix qui pousse beaucoup d’intéressés à la recherche dans d'autres sources transcendantes, en d'autres termes, dans les sources, qui dépassent le temps et l'espace. Ces sources ne sont pas affectées par l'inspiration du milieu, ni par des circonstances particulières ni par des circonstances historiques variables. J’entends par la source transcendantale, celle qui est au-dessus du changement, de la subjectivité, de l’intérêt et de la déficience intellectuelle. Je désigne ici : les religions divines et leurs textes sacrés auxquels nous recourons actuellement comme des oiseaux effrayés qui recourent à leurs nids bien protégés.
Quant à la philosophie de « la paix » dans l'Islam, que j'embrasse et guidé par sa lumière pour connaitre la vérité dans le domaine de la réflexion et le bien, de même dans le domaine du travail et du comportement. J’avoue que tout ce qui est dit sur l'Islam en matière de la paix, on le dit exactement de la même manière sur le christianisme et le judaïsme.
En tant que musulman, la croyance que j'ai apprise du Nable Coran m'enseigne que le message de Muhammad, que la paix et les bénédictions d’Allah lui soient accordées, n'est pas une religion séparée ou indépendante du message de Jésus, de Moïse, d’Abraham et de Noé, que la paix soit sur eux. Mais, il s'agit plutôt d'une chaine ultime dans la chaîne de la seule religion divine qui a commencé avec Adam et s'est terminée par le Prophète de l'Islam.
Ces messages, du début à la fin, sont identiques dans leur contenu. Ils ne diffèrent que dans l'évolution de la législation pratique. Chaque message a une charia pratique qui convient à son époque, à son lieu et à ses adeptes.
Le temps est assez limité pour citer des versets qui confirment qu’Allah a révélé à Muhammad, la même chose qu'Il a révélée à Noé, Abraham, Moïse et Jésus, sur eux la meilleure des prières et de la paix.
Ce qui nous explique que l’unanimité des religions sur les vertus mères et les bonnes mœurs. (Les dix commandements, le sermon de la montagne, et les versets qui concernent les mêmes commandements) suivent en effet le même pas et le même langage émotionnel.