Au sujet des appels qui établissent faussement des liens entre le terrorisme et l’Islam, je vous conseille de ne pas y croire. Car vous savez bien que la religion et la violence sont deux modèles antagonistes qui ne se rencontrent jamais et que tout esprit sain ne l’accepte pas. Je ne doute point que vous ayez la certitude que les religions divines n’ont été révélées que pour rendre l’homme heureux, le libérer de la perte et de l’égarement, et l’émanciper de l’esclavage, de l’injustice et de la tyrannie. Alors que les groupes religieux armés – qui lèvent la bannière de la religion- sont des traîtres pour leur religion avant d’être des traîtres pour eux-mêmes.      

    Sachez que la religion est innocente des crimes de meurtre et les attentats à la bombe perpétrés à son nom. Vous savez bien que l’histoire avait vu des crimes brutaux commis au nom des religions, en se servant des interprétations corrompues des textes tirés des Livres sacrés. Pendant ces guerres, les fidèles ont payé cher de leur sang et leurs familles. Pourtant, le fidèle véridique n’a pas osé jeter la responsabilité de ces crimes sur les religions divines.

    J’attire votre attention que le terrorisme – sous tous ses noms, titres et emblèmes – ne connaît pas l’islam, et l’islam ne le connaît pas non plus. Le fait de rechercher des origines de ce terrorisme dans le Coran et la charia vise à tromper les gens, et à les éloigner de l’approche authentique du raisonnement logique. Ces personnes égarées, qui répandent ces propos mensongers, devraient plutôt chercher les causes du terrorisme dans les politiques internationales adoptant le principe de deux poids deux mesures, la convoitise internationale et régionale, la manipulation politique de la religion, l’usine des armes et le marché de l’armement. Avant cela, ils devraient rechercher les origines du terrorisme dans l’oubli et le reniement d’Allah, le Très-Haut, le mépris de Sa religion, de ses prophètes, de ses Livres, de ses messages, le soutien du matérialisme et le principe de la fin qui justifie les moyens, et l’élimination des valeurs religieuses authentiques de la structure culturelle et morale des sociétés.     

 

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