L’Islam a reconnu les droits de la mère et l’a honorée et élevé son rang et sa position. En fait, l’histoire ne connaît pas de système qui a honoré la mère, autant que l’a fait la Charia qui a rangé la bienfaisance envers la mère comme l’un des fondements de la vertu.
La bienfaisance due envers la mère ainsi que le fait de prendre soin d’elle fait partie du chapitre concernant « la bienfaisance aux parents ». Il s’agit de porter beaucoup d’attention et d’intérêt à leur égard, ce qui exige d’être aimable, bienveillant et bienfaisant envers eux dans la parole comme dans l’acte. Le noble Coran explicite ces significations dans la Parole de L’Exalté : « Et ton Seigneur a décrété : « N’adorez que Lui ; et (marquez) de la bonté envers les père et mère, si l’un d’eux ou tous les deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point : « Fi ! » et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de l’humilité, et dis : « ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m’ont élevé tout petit ». ]Al-Isra’ ( Le Voyage nocturne : v. 23-24) [.
C’est une miséricorde, un respect et une politesse excessive que de baisser l’aile de l’humilité pour eux. Ceci n’est pas loin de ce que le Prophète, que la bénédiction et la paix d’Allah soient sur lui, a dit, à Djahema bin Al-A’bbas bin Merdas Al-Salmi lorsqu’il voulut envahir : « Avez-vous une mère ? Il répondit : oui. Il dit : « Alors restez avec elle, car le paradis est à ses pieds ». Il s’agit de se mettre sous ses commandements et ses interdictions, comme s’il était pour elle, un esclave ; alors elle commande et lui obéit.
Il n’y a aucun doute le mérite de la mère est plus grand que celui du père, et ses droits sont trois fois plus que les droits du père. A cet effet, un homme vint vers le Messager de Dieu, que la bénédiction et la paix d’Allah soient sur lui, et dit : Ô Messager d ’Allah, qui mérite le plus ma bonne compagnie ? Il répondit : « Ta mère ». L’homme dit : et puis qui ? Il répondit : « Ta mère ». Il dit : et puis qui ? Il dit : « Ta mère ». L’homme dit : et puis qui ? Il répondit : « Et puis ton père ». Parce que la mère a conçu, souffert, allaité, veillé tard et s’est fatiguée. Elle est la raison de notre existence dans cette vie, et elle a la faveur et le crédit après Le Créateur.
Et le Coran ne passe pas inaperçu sur cette souffrance excessive de la mère, pour laquelle elle mérite d’être vénérée et gratifiée par son fils. Le Miséricordieux dit à cet égard : « Nous avons commandé à l’homme (la bienfaisance envers) ses père et mère ; sa mère l’a porté (subissant pour lui) peine sur peine : son servage a lieu à deux ans. « Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents. Vers Moi est la destination ». (Loqman : v. 14) Et L’Exalté dit également : « Et Nous avons enjoint à l’homme de la bonté envers ses père et mère : sa mère l’a péniblement porté et en a péniblement accouché ; et sa gestation et servage durent trente mois » (Al-Ahqaf : v. 15), - Il nous incombe – tous – de nous attacher à la vertu d’honorer nos parents et aux bonnes manières dans notre relation avec père et mère et que nous sachions que le fait d’être bienfaisant envers ses parents est un trésor qui mène à une ample subsistance et la longévité.
Alors que nous nous souvenons de la fête des mères – qui tombe le 21 de chaque année – Al-Azhar Al-Sharif avec tous ses secteurs scientifiques et éducatifs – présente entre les mains de la mère du martyre les significations les plus élevées de fierté, de révérence et de grandeur, et les sentiments les plus précieux d’appréciation et de respect, pour son place supérieur et sa position élevée dans les rangs de l’héroïsme. Elle est l’exemple du sacrifice, de la patience et du déni de Soi.
A cette occasion, je souligne à toute « mère », qui perd son bien-aimé, que c’est Allah, le Tout-Puissant, qui te bénit et te prépare des dons du Paradis et des demeures du Paradis par rapport auxquels, les jouissances courtes et éphémères et l’or du monde ici-bas sont insignifiantes.
C’est un honneur –pour vous – d’accepter avec satisfaction que votre très cher enfant soit entre les mains d’Allah, dans la soumission et le contentement de son décret et de sa destinée, en espérant ce qui attendent les patients et ceux qui cherchent comme récompense ce qu’aucun œil n’a vu et n’est venu à l’esprit d’un cœur humain. Certes, s’il y avait une mère à qui doit s’incliner les têtes – dans le respect et l’honneur – alors, c’est « la mère du martyre », en toute fierté !