Le Grand-imam appelle à lutter contre « la violence de la pauvreté » envers les femmes, les enfants et les hommes
Le Grand-imam, le Professeur Ahmed Al-Tayeb, Cheikh d'Al-Azhar a reçu aujourd'hui, lundi, au siège de la machyakha au Caire, l'Ambassadeur Ib Petersen, Secrétaire général adjoint des Nations Unies, vice-président exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population au Caire. Le Grand-imam a déclaré qu’Al-Azhar n'hésite pas à soutenir tous les efforts visant à préserver la famille, l'intégrité de son entité, sa pensée et sa santé. Il accueille favorablement toute coopération constructive visant à résoudre les problèmes familiaux et à créer des voies qui éliminent les causes de ces problèmes. Lorsqu'Al-Azhar entre dans ce domaine, cela découle de la croyance tolérante de l'Islam, qui se préoccupait du soin de la famille et de ses membres, et faisait des intérêts et des droits de l'homme sa première priorité, ainsi que la culture, l'identité et la vie privée des sociétés arabes et islamiques. Le Cheikh d'Al-Azhar a souligné lorsqu'on travaille sur les droits de l'homme, on doit prendre en compte et respecter les croyances religieuses, l'identité intellectuelle et culturelle de chaque société. Il y a des actions et des comportements que l'Occident considère comme un véritable droit de l'homme que nous trouvons interdits et criminels selon notre foi et notre culture. C’est une maladie qui menace l'entité de la famille et de la société, comme l'homosexualité, qui rejette l'Orient soit musulmans ou chrétiens. Alors, la vie privée de chaque société doit être respectée et les tentatives d'imposer une culture spécifique à d'autres cultures et sociétés doivent être évitées. Le cheikh d'Al-Azhar a également souligné que lorsqu'on parle des droits de l'homme en Orient, on doit respecter les croyances, car chez nous la religion est une priorité principale au-dessus de toutes les priorités. Les gens abandonnent leur liberté si cela contredit les enseignements de la religion parce qu'ils croient que la religion est révélée pour l’intérêt de l'homme, sa protection et son respect. Alors qu'il y a des sociétés où la religion n’est pas une priorité. Il a ajouté qu'il faut identifier les causes du problème et œuvrer pour éliminer le danger à sa source. D’ailleurs, avant de penser à « lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants », il faut rechercher les causes et les traiter pour éliminer toutes les manifestations de la violence. Ici, je suggère de travailler sur des campagnes, des projets et des efforts pour « combattre la violence de la pauvreté contre les femmes, les enfants et les hommes ». De sa part, le représentant du Fonds des Nations Unies pour la population au Caire a apprécié la coopération et les efforts déployés par Al-Azhar au service des questions familiales et démographiques, ainsi que de la coopération étroite et efficace entre le Fonds et le Centre Imam Al-Ash'ari à Al-Azhar, et les mesures prises pour encourager des pensées et des comportements positifs envers la famille, en appréciant les efforts d'Al-Azhar dans ce domaine et en respectant la différence entre les sociétés. Par conséquent, le Fonds travaille conformément à la Charte des Nations Unies à cet égard. Ils sont d'accord avec le cheikh d'Al-Azhar sur le danger de la pauvreté pour la famille et le devoir de le combattre, tout en travaillant toujours pour trouver un terrain d'entente pour travailler ensemble.