Le Cheikh d'Al-Azhar reçoit le conseiller Abdel Wahab Abdel Razek, président du Sénat.
Le président du Sénat a déclaré qu'Al-Azhar était la maison de la famille arabe et islamique, et que c'était l'une des principales puissances douces de notre chère Égypte.
Ce matin, mercredi, le cheikh d'Al-Azhar, le Dr Ahmad Al-Tayeb, a reçu M. Abdel Wahab Abdel Razek, président du Sénat. M. Abdel Razek a tenu à présenter ses condoléances au Cheikh d'Al-Azhar à la suite du décès de sa sœur aînée, implorant Allah Tout-Puissant de la couvrir de Sa vaste miséricorde et de l'accueillir dans Ses jardins éternels. Le Cheikh d'Al-Azhar a exprimé sa gratitude à M. Abdel Wahab Abdel Razek pour ses sentiments nobles et pour cette visite respectueuse.
La rencontre a permis d'évoquer avec amitié les traditions authentiques transmises par les générations précédentes, et la nécessité pour la société de s’en inspirer face à l'invasion idéologique et culturelle qui tente d'infiltrer les esprits des jeunes et des enfants. Il a été question de la perte de ces valeurs fondamentales telles que l'aide aux nécessiteux, le respect des aînés et l'estime pour les religieux et les enseignants, dans un contexte où la criminalité se propage sous toutes ses formes. Cette situation est aggravée par les tentatives d'élimination des systèmes de valeurs et de morale, ainsi que par la réduction du rôle des parents, des écoles et des institutions éducatives et culturelles dans l'éducation et la formation des jeunes, sous prétexte de progrès et d’ouverture prétendue.
La conversation a abordé le rôle crucial de la dramaturgie, le Cheikh d'Al-Azhar soulignant la nécessité de prendre conscience de la dépendance de la dramaturgie arabe aux productions occidentales, qui sont en totale contradiction avec nos valeurs religieuses, nos coutumes et nos traditions. Ces productions cherchent à diffuser des idées qui ne nous correspondent pas, à nous autres Orientaux. Il a insisté sur la nécessité pour la dramaturgie arabe de jouer un rôle actif dans la réforme de la société et la promotion de valeurs positives, en produisant des œuvres artistiques de qualité qui respectent la nature et la spécificité de nos sociétés.
De son côté, le président du Sénat a exprimé sa joie de renouer avec le Cheikh d'Al-Azhar, soulignant que ce dernier représente une figure religieuse dont nous sommes fiers devant le monde. Il a exprimé son appréciation pour les positions d'Al-Azhar sur diverses questions sociales et mondiales, affirmant : « Al-Azhar est la maison de la famille arabe et islamique, et l'une des principales forces vives de notre chère Égypte. »