Le Cheikh d'Al-Azhar et le président azéri ont convenu de la nécessité de maintenir la pression internationale et de mobiliser les efforts pour mettre fin à l'agression contre Gaza et le Liban. 

Le Grand Imam a également félicité le président azéri pour l'organisation exceptionnelle de la COP29 et du Sommet mondial des leaders religieux pour le climat.

Le président azéri a déclaré : « La participation du Cheikh d'Al-Azhar à la COP29 est un honneur pour l'Azerbaïdjan et reflète notre volonté de coordonner les efforts des leaders religieux et des décideurs politiques pour sensibiliser à la gravité du changement climatique. » 

Il a également souligné : « Le Forum de Bahreïn pour le dialogue islamique est une étape importante pour unifier la communauté musulmane, et nous sommes déterminés à y participer. »

Le Grand Imam et le président azéri ont convenu de la nécessité de mobiliser la communauté internationale pour mettre fin à l'agression contre Gaza et le Liban.

Le Cheikh d'Al-Azhar, le professeur Ahmed Al-Tayeb, Cheikh d'Al-Azhar et président du Conseil des sages musulmans, a rencontré le Président Ilham Aliyev de la République d'Azerbaïdjan au début de sa visite dans la capitale Bakou, à l'occasion de sa participation à la 29e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29).

Le Cheikh d'Al-Azhar a exprimé sa gratitude envers l'Azerbaïdjan et la présidence de la Conférence des Parties pour l'organisation exceptionnelle de la COP29 et du Sommet mondial des leaders religieux pour le climat. Il a prié Allah Tout-Puissant de couronner les efforts des dirigeants et des scientifiques participants à cette conférence et d'en faire un succès dans la lutte contre l'une des menaces les plus graves pour l'humanité : la crise du changement climatique.

Le Cheikh d'Al-Azhar a souligné que le fait que sa visite en Azerbaïdjan coïncide avec la désignation de la ville de Shusha comme capitale de la culture islamique pour l'année 2024 ravive en nous la nécessité de travailler à rétablir la position du monde islamique dans le nouveau système mondial. Il a insisté sur notre capacité à nous appuyer sur notre riche patrimoine islamique pour réaliser une renaissance islamique globale dans divers domaines. Il a précisé que la première étape vers cette renaissance est de travailler à l'unification de la communauté musulmane, soulignant que c’est le seul chemin vers son progrès et son épanouissement, en s'inspirant des paroles d'Allah dans le Coran : « Tenez-vous fermement à la corde d'Allah tous ensemble et ne soyez pas divisés. » (Al-Imran, 3:103) et « Ne vous disputez pas, sinon vous échouerez et votre force disparaîtra. » (Al-Anfal, 8:46). Le Cheikh a également mentionné que l'Université Al-Azhar et le Conseil des sages musulmans déploient d’importants efforts pour réaliser cette unité islamique tant attendue, notamment à travers l'organisation d'une conférence au Royaume de Bahreïn visant à renforcer le dialogue entre les différentes écoles de pensée islamique, en particulier entre les sunnites et les chiites, afin de produire une voix islamique unifiée capable d'exprimer la position des oulémas religieux musulmans face aux défis contemporains auxquels fait face la communauté musulmane.

Le Cheikh d'Al-Azhar a également affirmé la volonté de son institution de renforcer la coopération avec l'Azerbaïdjan pour atteindre des objectifs communs. Il a souligné l'importance d'intensifier la collaboration entre le Conseil des sages musulmans et l'Administration des musulmans du Caucase, afin de mieux servir la communauté musulmane d'Azerbaïdjan.

De son côté, le président azéri a exprimé sa gratitude envers le Cheikh d'Al-Azhar pour avoir répondu à son invitation à participer à la COP29, et a salué les efforts du Cheikh dans la diffusion des valeurs de paix mondiale, de fraternité et de tolérance. Il a ajouté se souvenir de la visite chère qu'il avait effectuée à Al-Azhar plus tôt cette année, et souligné que la visite du Cheikh d'Al-Azhar en Azerbaïdjan contribuait à renforcer les relations entre les deux parties, en particulier dans le domaine du dialogue interreligieux. Il a également exprimé sa reconnaissance pour les efforts déployés par Al-Azhar et le Conseil des sages musulmans pour favoriser l'unité islamique, et a réaffirmé que l'Azerbaïdjan s'engageait pleinement à renforcer la coordination et les liens entre les pays musulmans. Il a précisé que le monde islamique ne pourrait se développer et prospérer que par une intégration et une coordination complète entre ses différentes composantes, et que le Forum de Bahreïn pour le dialogue islamo-islamique constituait une étape importante pour renforcer l'unité et la solidarité de la communauté musulmane. L'Azerbaïdjan est déterminé à participer activement à cet événement islamique majeur.

Le président azéri a souligné que la participation du Cheikh d'Al-Azhar à la conférence des parties COP29 pour la première fois est un honneur pour l'Azerbaïdjan, et témoigne de l'engagement sérieux de ce pays à coordonner la coopération entre les leaders religieux et les décideurs politiques pour sensibiliser à la gravité de la crise climatique. Il a insisté sur la nécessité de mobiliser tous les efforts pour trouver des solutions réalistes aux défis majeurs qui menacent la survie de l'humanité et la durabilité des ressources naturelles de la planète. Le président a également salué l'initiative du « Pavillon des religions », organisé par le Conseil des sages musulmans pour la deuxième fois consécutive lors de la COP29. Il a exprimé sa confiance quant au rôle clé que ce pavillon jouerait dans le renforcement et la diffusion de la conscience religieuse concernant les crises environnementales et climatiques.

Le président azéri et le cheikh d'Al-Azhar ont convenu de l'importance de poursuivre la mobilisation des efforts internationaux pour mettre fin aux agressions contre Gaza et le Liban, faciliter l'accès à l'aide humanitaire à la bande de Gaza et rejeter fermement les violations des biens de l'UNRWA (Agence des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) et les entraves à son travail. Ils ont dénoncé la décision de l'ONU de ne pas fournir ses services aux Palestiniens innocents, ce qui a aggravé la situation humanitaire dans les camps de réfugiés, entraînant la mort de plus de 40 000 personnes, dont la majorité sont des femmes et des enfants, et provoquant le déplacement de près de deux millions de personnes de leurs foyers.