Le Cheikh d’al-Azhar, présentant ses condoléances à la mère et médecin palestinienne Alaa Al-Najjar, a souligné : « Un crime atroce qui incarne l’une des formes les plus odieuses du terrorisme, perpétré contre un peuple sans défense, dont les seules armes sont la foi et la résistance. »

Le cœur déchiré par la douleur, Son Éminence le Professeur Ahmed Al-Tayeb, Cheikh d’al-Azhar al-Sharif, adresse ses sincères condoléances et sa profonde compassion à la mère et médecin palestinienne patiente et digne, Dr Alaa Al-Najjar, suite au martyre de neuf de ses enfants et à la blessure de son mari et de son seul enfant survivant, à la suite du lâche bombardement sioniste qui a visé leur domicile dans la bande de Gaza. Ce crime atroce incarne l’une des expressions les plus abominables du terrorisme exercé par l’occupation sioniste contre un peuple sans défense, dont les seules armes sont la foi et la résistance.

Le Cheikh d’al-Azhar affirme que l’image de cette mère ferme et digne, accueillant les dépouilles calcinées de ses enfants tout en poursuivant sa mission humanitaire au sein du complexe médical Nasser, interpelle la conscience mondiale et met à nu son silence complice — voire la complicité directe de certains régimes qui soutiennent l’entité sioniste, lui permettant de poursuivre ses crimes et ses massacres sans aucun égard pour l’humanité ni crainte du jugement de l’Histoire. Son Éminence souligne que ces crimes ne feront jamais taire la flamme du droit, ni n’anéantiront les droits du peuple palestinien, ni ne briseront sa détermination à rester attaché à sa terre. Ces atrocités ne feront pas non plus oublier, aux libres et aux justes de ce monde, les chapitres d’une injustice brutale et persistante.

Le Cheikh d’al-Azhar implore Allah — Le Très-Haut, — de couvrir les martyrs de Sa vaste miséricorde, de les élever aux plus hauts degrés du Paradis, de les faire une lumière et un honneur pour leurs parents le Jour du Jugement, d’apaiser les cœurs brisés de leur père et de leur mère par une sérénité venue de Lui, et de leur accorder une récompense abondante. (Nous appartenons à Allah et c’est à Lui que nous retournons.)