Le Grand Imam poursuit son discours sur les efforts d’Al-Azhar relatif au renouveau. Seul le courant réformiste du juste milieu est digne de la mission du renouveau à laquelle aspire la Umma.

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Le Grand Imam, Cheikh Al-Azhar a poursuit son discours sur les efforts d’Al-Azhar pour « rénover des questions relatives à la religion », servir les objectifs suprêmes de la Umma arabo –musulmanes et promouvoir la paix et la fraternité humaine dans le monde entier, en mettant la lumière sur la Conférence mondiale de la pensée musulmane tenue en janvier de l’année précédente 2020, sous le patronage du Président Abdel Fattah Al-Sissi. Il a affirmé que cette conférence a réuni des oulémas, des muftis et des penseurs de plus de soixante pays, soulignant que cette conférence se distinguait du reste des autres conférences parce qu’elle a abordé les problèmes de la vie réelle vécus par des musulmans en Égypte et dans de nombreux pays du monde musulman. Son Éminence a confirmé dans son vingt et unième épisode de son émission du Ramadan « Al-Imam Al-Tayeb » diffusée pour la cinquième année, que l’espace culturel musulman et non musulman – aujourd’hui – ne se montre pas sérieux dans la prise de responsabilité envers notre jeunesse et à l’égard de notre Umma.  Il a confirmé que tout le monde a passé sous silence le phénomène de la propagation de l’intolérance religieuse, que ce soit sur le niveau de l’éducation ou au niveau de la prédication et de l’orientation. Outre l’émergence des bataillons de l’occidentalisation et de la modernité, qui se sont attachés à déformer l’image des symboles des musulmans en ternissant leur réputation et en se moquant de leur tradition. Et de nombreux jeunes musulmans ont dû choisir, dans l’arène de cette lutte : soit l’étroitesse d’esprit, le fanatisme, la haine, la violence et le refus de l’autre, soit l’indifférence et l’aliénation. Son éminence a précisé que si la tendance à l’isolement avait échoué dans sa mission après avoir misé sur la capacité des musulmans à vivre après avoir fermé leurs portes face à la civilisation de l’Occident et au flux de sa culture, mais plutôt, il s’est retiré après avoir laissé derrière lui des jeunes hommes impuissants qui ne peuvent pas faire face à ce courant intrus. Certes, le courant des occidentalisés et des modernistes n’a pas été plus chanceux que le précédent, quand il a tourné le dos à la tradition, et n’a pas trouvé d’embarras ou du mal à le ridiculiser et le blâmer. Alors ses adeptes ressemblaient à ceux qui chantaient en dehors de la cohorte, et ils ont ajouté à la scène plus de turbulences que d’agitation. 
      Le Grand Imam a également souligné que le seul courant digne de la mission de renouveau auquel la Umma aspire est le réformiste modéré, j’entends par un renouveau qui ne déforme pas ou n’abolit pas la religion, mais au contraire, tire de ses trésors et s’illumine de sa guidée, et laisse ce qui ne conviendrait pas de ses verdicts jurisprudentiels à leurs époques auxquelles ils étaient décrétés. Ces jugements représentaient, à leur temps, un renouveau exigé par l’évolution des circonstances et des conditions. Il a souligné que si quiconque ne trouve pas ce qu’il cherchait, doive faire un effort intellectuel en vue de déduire une nouvelle règle qui soit conforme aux finalités de cette religion. Son éminence Imam a affirmé que les questions qui font l’objet du renouveau sont très nombreuses et ne peuvent pas être abordées dans une seule conférence. Par conséquent, Al-Azhar Al-Sharif a décidé de créer un centre permanent appelé « Centre d’Al-Azhar du patrimoine du renouveau » qui réunit oulémas de l’intérieur et de l’extérieur de l’Égypte, ainsi qu’un groupe de professeurs d’université et de spécialistes dans les domaines de la connaissance parmi ceux qui veulent et désirent contribuer au processus du « renouveau » qu’attendent les musulmans et les non-musulmans. Le Grand Imam a également confirmé qu’Al-Azhar était en mesure de définir un avis juridique sur vingt-neuf « articles » dans la déclaration finale, qui ont fait l’objet de recherches et de discussions. Tous ces articles ont été tirés directement de la vie contemporaine, et adoptés par des représentants des oulémas du monde musulman, notant que ce sur quoi les savants s’étaient unanimement mis d’accord lors de la conférence que les courants extrémistes et les groupes de violence et du terrorisme soient considérés comme frauduleux et nuls dans les fatwas qu’ils émettent sur le jihad, le meurtre et l’effusion du sang. Que leurs déclarations déguisées sous la parure de la jurisprudence et les verdicts de la Charia, sont fausses et mensongères, telles que : leurs prétentions sur le système du gouvernement, la gouvernance, le takfir, l’immigration et le jihad, ainsi que leur attitude concernant ceux qui ne croient à leurs convictions, et leur position à l’égard du non-musulman. Que ces groupes ont certainement joué un très mauvais rôle dans la déformation de l’image de l’islam et de la Charia parmi les occidentaux et aussi les orientaux, et peut-être ils représentaient des fers de lance – sans le savoir – dans des campagnes visant à ternir l’image de l’islam et des musulmans. Il est à noter que le programme de « Al-Imam Al-Tayeb » est diffusé pour la cinquième année sur les chaînes égyptiennes et arabes. Ce programme a été lancé au mois de Ramadan en 2016. Dans l’année en cours, le programme traite des caractéristiques de l’Islam, du juste milieu de l’islam et de ses aspects, des règles des enseignements légales, de la facilité de la charia islamique et des sources de la législation et de la réponse aux préjugés soulevés contre la Sunna du Prophète et le patrimoine. 

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