Le Cheikh d'Al-Azhar souligne depuis la Malaisie : « La tragédie de la Palestine est celle des Arabes, des musulmans et du monde libre. Il s’agit d’un crime de génocide d'une atrocité dépassant toutes les limites. »

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Cheikh de l'Azhar depuis la Malaisie : « Nous demandons à Allah de gratifier ce peuple qui se tient en sentinelle d’une proche délivrance et d’une victoire évidente. »
Cheikh de l'Azhar depuis la Malaisie : « Détacher le Coran de la Sunna mène ouvertement à s’amuser avec les versets du Coran ses prescriptions et ses législations. »
 
 
Le Cheikh de l'Azhar depuis la Malaisie : « Le Coran a rétabli la dignité de la femme, son humanité et ses droits que certains systèmes sociaux lui avaient confisqués. »
Cheikh de l'Azhar depuis la Malaisie : « Le Coran est venu avec une nouvelle philosophie de gouvernance basée sur la justice, l'égalité, la consultation, la démocratie éclairée et l'interdiction de l'arbitraire. »
Le Cheikh de l'Azhar depuis la Malaisie : « Le Coran continue d'être l'objet de campagnes trompeuses de la part de certaines plumes appartenant à l'Islam, mais qui adhèrent aux approches critiques littéraires occidentales. »
Son Éminence le Grand imam d'Al-Azhar, Dr. Ahmed Al-Tayeb, chef du Conseil des sages musulmans, a déclaré, lors de son discours à l'Institution Dar Al-Quran Jakim à Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie : « Un locuteur lors de cette réunion prestigieuse sur le Coran, ne doit pas quitter sa place sans évoquer la tragédie du peuple palestinien, voire celle du peuple arabe et musulman, ou même celle du monde libre dans toutes les parties du globe, à l'Est comme à l'Ouest. Il s’agit du crime de génocide, dépassant toutes les limites de l'horreur. En cette occasion, nous ne pouvons qu’implorer Allah, exalté soit-Il, et Le solliciter invoquer par la sacralité de Son Noble Livre, afin de gratifier ce peuple qui résiste, d’une imminente délivrance et d’une victoire manifeste, pour que cessent l’oppression et l'agression et que, par la suite, la justice prévale non seulement dans les territoires occupés, mais aussi dans le monde entier.
De même, son Éminence a expliqué que le Coran a été révélé pour proclamer le respect de l'homme, affirmer son honneur et sa préférence à toutes les autres créatures, ouvrant devant lui les horizons du savoir et les portes de la connaissance sans limites. Il l’incite à réfléchir, à observer, à rechercher et à méditer, libérant ainsi son esprit des chaînes de l'ignorance, de la stagnation et de l'imitation aveugle sans argument ni preuve. Il a également ajouté que le Coran a proclamé la liberté de la femme, lui rendant ainsi sa dignité, son humanité et les droits qui lui ont  confisqués les systèmes sociaux de l'époque, et qui continuent à lui être confisqués jusqu'à nos jours.
En plus, le Cheikh de l'Azhar a précisé dans son discours que le Coran nous a apporté une nouvelle philosophie de gouvernance basée sur la justice, l'égalité, la consultation, la démocratie éclairée, l'interdiction du despotisme  et la prohibition d’être injuste des injustices envers les serviteurs. Il a aussi souligné que le Coran aborde de nombreux sujets concernant les affaires sociales, les relations internationales, les sanctions, la famille, les affaires publiques, ainsi que divers aspects de la foi, du culte, des relations sociales (transactions et d’autres), des choses insondables liées essentiellement aux savoirs absolus à Allah (Ghaybe) et de l'au-delà. 
D’ailleurs, le Cheikh de l'Azhar a ajouté que ce Livre, le Coran, qui est le décernement entre le vrai et le faux, continue d'être l'objet de campagnes trompeuses de la part de certaines plumes se réclamant de l'Islam mais qui adhèrent aux approches critiques littéraires occidentales, particulièrement ce qu'on appelle l'herméneutique. Il a aussi souligné que ces approches reposent sur des règles inventées par ces critiques, y compris l'annulation de toute vérité religieuse transcendante, et l’attachement à l’individualisme humaniste comme seule source ou limite de savoir  . Il a fait remarquer que selon ces approches, l'homme seul serait capable de posséder la vérité, lui seul serait le critère du vrai et du faux, et la mesure de toute réalité, sans aucune autorité supérieure à lui ou au monde. Il a de plus déclaré : « Vous pourriez vous poser des questions sur le sort d'un texte divin comme le Coran - avec ses versets, ses constantes et ses choses insondables – lorsqu’ on le lit lu à travers une lecture moderniste qui ne fait pas de distinction entre le divin et l’humain, ni entre ce qui est sondable et ce qui est insondable, ainsi qu’entre sacré et profane. Ne devrait-on pas demander aux musulmans de se détourner de ce Livre qui n'est plus vu dans cette lecture comme une révélation divine valable en tout temps et en tout lieu?
 
Son Éminence a insisté sur la nature complémentaire du Coran et de la Sunna, en considérant le Coran comme le fondateur de la légitimité de la Sunna, de  son autorité probante et de sa référentialité dans la vie des musulmans et dans leurs législations. Cette nature nécessite de faire face à une vieille mais renouvelée problématique : il s’agit de ces tendances constantes qui remettent en question la valeur de la Sunna prophétique, nient sa validité et son autorité, et déprécient sa valeur législative dans l'Islam. Ces critiques en sont arrivées à confirmer que le Coran seul est la source de la législation, excluant toute autre source. Cela va à l'encontre du consensus des musulmans sur la nécessité de maintenir la Sunna aux côtés du Coran, côte à côte, sinon les trois quarts de la religion seraient perdus. Séparer le Coran de la Sunna mène à interpréter abusivement les versets du Coran, ses prescriptions ainsi que ses législations.
 

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