Déclaration internationale d'Al-Azhar sur le renouveau de la pensée musulmane
3 Jumada Al-Akhirah 3 1441 H / 28 janvier 2020
Texte de la déclaration :
Communiqué de clôture de la Conférence d’Al-Azhar sur le thème : le renouveau de la Pensée islamique.
Louange à Allah, que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur le Messager d’Allah, sur sa famille, ainsi que sur ses compagnons et ceux qui ont suivi sa juste voie et ses traditions jusqu’au Jour du Jugement dernier...
Convaincu de la nécessité absolue du renouveau en matière de religion, suivant la voie de notre Charia appelant à répondre au rythme des actualités visant à réaliser les intérêts des hommes dans tous les domaines et en réponse au rôle qu’assument Al-Azhar et les oulémas musulmans vis-à-vis des patries et des peuples, Al-Azhar al-Sharīf a invité les oulémas musulmans les plus éminents dans le monde à sa Conférence internationale sur le thème « le Renouvellement de la pensée islamique » tenue les 2 et 3 Jumādá al -᾽ākhirah 1441h. /les 27 et 28 janvier 2020 ap. J.C., au Centre d’Al-Azhar pour les conférences. Mr. Abdel Fattah al-Sisi, Président de la République a honoré la Conférence en acceptant de la tenir sous ses auspices et en prononçant un discours lors de son inauguration. C’est Mr. Mustafa Madbouly, le Premier ministre qui l’a prononcé à son nom.
Tout au long des deux jours, on a tenu sept sessions durant lesquelles on a discuté les questions du renouveau et d’autres problèmes le concernant.
Poursuivant la démarche du renouveau adoptée par Al-Azhar dans le domaine de la pensée et de la jurisprudence, suivant sa méthode du juste milieu qui le caractérise tout au long de son histoire, les oulémas de la Ummah déclarent au monde entier, et à partir d’Al-Azhar, ce qui suit :
1. Le tajdīd, le renouveau, est une des nécessités de la Charia musulmane en vue de répondre aux actualités de notre époque et de réaliser les intérêts des hommes.
2. Les Textes dont l’authenticité (de transmission) et la signification sont incontestables ne peuvent en aucun cas être soumis au renouvellement alors que les Textes dont la signification est conjecturale sont soumis à l’ijtihād, et les avis juridiques (fatwas) les concernant changent selon le temps, le lieu et les coutumes des gens, à condition que le renouvellement de ces fatwas soit conforme aux finalités de la Charia, à ses règles générales et aux coutumes des gens.
3. Le renouveau est une spécialité minutieuse : seuls les oulémas les plus versés en science sont aptes à l’exercer habilement. Quant aux non qualifiés, ils doivent s’en écarter pour que le renouvellement ne se transforme pas en un détournement.
4. Les courants extrémistes, les groupes terroristes adoptant la violence, tous les deux, rejettent le renouvellement en s’appuyant sur la manipulation des concepts et la falsification des terminologies religieuses, tels que le système politique, la ḥākimiyyah, l’émigration, le jihād, le combat, et leur position vis-à-vis de leurs opposants. Ajoutons également que ces groupes violent les constantes de la religion lorsqu’ils perpètrent des crimes portant atteinte aux âmes, aux biens et à l’honneur. Ils déforment ainsi l’image de l’Islam et de sa législation chez les Occidentaux et leurs semblables en Orient. Cela a aussi mené beaucoup à lier leurs actes déviés aux dispositions de la Charia, et promouvoir ce qu’on appelle « l’islamophobie » en Occident. C’est donc aux institutions et à la société de soutenir les efforts des États visant à éradiquer les maux de ces groupes.
5. Ne pas distinguer entre les dispositions relatives à la croyance et celles pratiques est l’une des défaillances dans la pensée de ces groupes. Par exemple, ils estiment que le fait de commettre des péchés est une sorte de mécréance. Ils rendent aussi obligatoires certains actes permis. Une telle attitude rend difficile la vie des hommes et porte atteinte à l’Islam et à sa Charia.
6. Selon les groupes extrémistes, La ḥākimiyyah (ou la Souveraineté divine) appartient exclusivement à Allah que la souveraineté (la gouvernance) n’appartient qu’à Allah. Celui, parmi les humains, qui donne un jugement à propos d’une affaire conteste l’une des spécificités absolues de la Divinité d’Allah, Exalté Soit-Il, et devient ainsi mécréant dont le sang est licite (pour être violé). Il s’agit là d’une falsification claire des Textes de la Charia du Coran et de la Sunna qui attribuent le pouvoir de juger et d’arbitrer aux humains, et tiennent compte des dispositions adoptées que déduisent les ahl al-ḥallwal -’aqd grâce à l’ijtihād. À ce propos, nous nous rappelons ici ce qu’a dit Ibn Ḥazm « la Souveraineté divine consiste également à attribuer aux autres le pouvoir de juger ». C’est ce qui est explicite dans les versets coraniques : « Envoyez un arbitre choisi dans la famille du mari et un arbitre choisi dans la famille de la femme » Sourate les Femmes, V. 35, et encore :« … sur estimation de deux hommes équitables d’entre vous. » Sourate la Table servie, V. 95.
Il faut donc corriger la culture des gens à propos de cette notion en promouvant la croyance des ahl al-sunnah, et en montrant que le pouvoir de juger et d’arbitrer conformément aux règles de la législation ne contredit point la Souveraineté divine, mais elle en fait partie.
7. Le takfīr (accuser un musulman de mécréance) est un problème grave dont souffrent les sociétés à la fois au passé et au présent. N’adoptent ce chemin que ceux qui osent dévier la législation d’Allah et ignorent Ses enseignements. Les Textes de la législation indiquent que celui qui accuse quelqu’un de mécréance commettra un péché et son accusation retombera sur lui. D’ailleurs, le takfīr est un jugement qu’on porte sur les consciences dont Seul Allah Dispose. S’il y a cent raisons portant à accuser quelqu’un de mécréance à partir de certains propos et une seule raison affirmant sa croyance, il faut le considérer comme croyant et il n’est pas permis de l’accuser de mécréance selon la règle suivante : « Ce que la certitude confirme ne sera jamais éliminé que par une certitude pareille. »
8. Le Hijrah (quitter sa propre patrie) auquel appellent ces groupes n’a pas de fondement. Bien au contraire, le Prophète, à lui paix et bénédictions, a dit : « Point d’émigration après la reprise de la Mecque ». D’où l’appel des groupes terroristes adressé aux jeunes de quitter leurs patries ou d’émigrer vers les déserts pour joindre les groupes armés et fuir les communautés qu’ils accusent de mécréance est dû à ce que ces groupes dévient la religion et ignorent les finalités de la Charia musulmane. À ce sujet, les oulémas musulmans, à partir d’Al-Azhar al-Sharīf, déclarent la sentence suivante : tout musulman a le droit de séjourner à n’importe quel pays, qu’il soit musulman ou non, tant que la sécurité de sa personne, de ses biens et de son honneur est garantie, et tant qu’il puisse accomplir les actes rituels de sa religion. D’ailleurs, la vraie signification de l’émigration à notre époque consiste à abandonner les péchés et à émigrer en vue de gagner sa vie, rechercher le savoir, peupler la terre et développer les patries.
9. L’athéisme est un danger qui menace et déstabilise les communautés qui sacralisent les religions et respectent leurs enseignements. Il s’agit l’une des armes de la conquête intellectuelle par lesquelles on veut - sous prétexte de « la liberté religieuse » - détruire les religions et affaiblir la cohésion sociale. Il est aussi l’une des causes directes de l’extrémisme et du terrorisme. Les communautés doivent donc être attentives aux effets négatifs résultant des appels à l’athéisme, au reniement de l’existence d’Allah, au fait de perturber les idées de ceux qui y croient. Pour faire face à ces dangers, les oulémas sont tenus de s’armer d’une méthode rénovatrice qui consistent à s’appuyer sur des preuves rationnelles, et cosmiques ainsi que sur les résultats des sciences expérimentales modernes qui soutiennent les vérités de croyance. Pour ce faire, ils doivent rencontrer les jeunes et discuter avec eux tout en se servant en même temps des technologies de la communication moderne.
10. Le jihād en Islam n’est pas le synonyme du combat : le combat mené par le Prophète, à lui bénédictions et salut et ses compagnons en est l’un des types. Ce jihād a pour objectif de défendre les musulmans contre toute agression et non pas de tuer les opposants comme le prétendent les extrémistes. La disposition légale bien établie en Islam est la suivante : il est interdit d’attaquer les adeptes des autres religions et de les combattre tant qu’ils n’ont pas engagé un combat contre les musulmans.
11. C’est uniquement à l’autorité compétente de l’État de déclarer le jihād selon les articles de la constitution et la loi et non pas aux groupes ou aux individus. Tout groupe prétend disposer de ce droit, qui recrute les jeunes, les entraine et les poussent à tuer, à combattre et à décapiter est donc un groupe qui sème la corruption sur terre et lutte contre Allah et Son Messager. Les autorités compétentes doivent faire face avec détermination à ces groupes pour les éradiquer.
12. En Islam, l’État désigne l’État national, démocratique constitutionnel moderne. Ainsi, Al-Azhar, représenté par les oulémas des musulmans aujourd’hui, confirme que l’Islam ne connaît pas ce qu’on appelle l’État théocratique du fait que nous n’en avons aucune preuve dans notre tradition. C’est ce que confirment clairement les articles du Document de Médine et ce qu’on rapporte au sujet de la politique de notre noble Messager et des califes bien guidés qui lui ont succédé. Comme les oulémas rejettent la notion de l’État théocratique, ils rejettent aussi l’État fondé sur le rejet des religions et sa séparation de la vie.
13. Le califat est un système politique que les compagnons du Prophète, à lui bénédictions et salut, ont agréé et qui correspond à leur temps. C’est grâce à lui que leurs affaires à la fois sacrées et profanes ont été bien rétablies. Nous ne trouvons ni dans le Coran ni dans la Sunna des Textes qui nous obligent à adopter un système politique donné. Raison pour laquelle la Charia accepte tout système politique moderne tant qu’il garantit l’égalité, la liberté, la protection des patries, les droits des citoyens, quelles que soient leurs croyances et religions, et tant qu’il ne contredit pas l’une des constantes de la religion.
14. Al-Ḥākim (Le gouverneur) en Islam, c’est la personne que les gens ont désigné de leur propre gré conformément aux procédés stipulés par la constitution du pays ou bien aux systèmes en vigueur. Il lui incombe de faire de son mieux pour réaliser l’intérêt de son peuple, d’établir la justice entre eux, de protéger les frontières du pays et sa sécurité intérieure, de gérer par la meilleure façon ses ressources et richesses et de répondre enfin aux besoins des citoyens autant que possible.
15. La citoyenneté complète est un droit fondamental assuré à tous les citoyens d’un pays sans aucune différence entre eux en fonction de leur religion, doctrine, de leur ethnie, ou de leur couleur. En effet, c’est le principe inclus dans le Document de Médine et sur lequel est basé le premier État en Islam. Les musulmans doivent veiller à le revivifier.
16. Féliciter les non musulmans lors de leurs fêtes est l’un des actes de piété, birr auxquels l’Islam nous a appelés à accomplir. Par contre, interdire un tel acte comme le prétendent les extrémistes est une sorte de stagnation et d’enfermement, voire même une atteinte portée aux finalités de la Charia musulmane. Il s’agit aussi d’une sédition plus grave que la tuerie et d’un tort causé aux non-musulmans. Féliciter les non-musulmans ne contredit point notre croyance comme le prétendent les extrémistes.
17. Les responsables doivent interdire les contenus médiatiques comportant cette pensée qu’ils essayent de diffuser lors des fêtes religieuses des non-musulmans, car ces contenus font naître la tension, la haine parmi les concitoyens.
18. Les crimes perpétrés par les groupes terroristes et armés, surtout le meurtre des civils, des militaires, des policiers et d’autres qui s’occupent de défendre la société et les frontières du pays, ainsi que les agressions contre les biens publics et privés, sont des crimes visant à semer la corruption sur terre, et exigent de prendre toutes les mesures légitimes, juridiques, sécuritaires et militaires. Il faut aussi prendre des mesures pratiques dissuasives contre ces groupes terroristes et les pays qui les soutiennent, les financent, leur accorde refuge et les incitent contre leurs propres patries.
19. Les drogues et toutes les boissons enivrantes quelle que soit leur nomination ou leur quantité, qui affectent la raison et le comportement sont définitivement interdites. Il faut prendre toutes les mesures éducatives, culturelles, de prédication et sécuritaires qui empêchent sa consommation et son trafic. Il faut aussi légiférer des sanctions dissuasives contre ceux qui les importent et ceux qui en trafiquent. Nous devons également soutenir les centres de désintoxication pour développer leurs capacités à soigner les toxicomanes et à les intégrer dans la société. C’est aux autorités compétentes d’empêcher la mise en scène des trafiquants et des toxicomanes dans les feuilletons télévisés qui incitent les jeunes à les imiter.
20. Lutter contre la corruption, la tricherie, le favoritisme, la discrimination injuste entre des personnes égales en qualifications est une responsabilité religieuse, juridique, sociétale et morale au sujet de laquelle on demande compte à tout responsable. Toutes les institutions doivent soutenir le rôle de l’État pour les éradiquer à cause de leurs effets maléfiques sur le développement et la stabilité des sociétés.
21. Le suicide est un crime accidentel dans nos sociétés et plus odieux que celui de tuer un autre, car celui qui tue un autre est semblable à celui qui tue toute l’humanité et peut échapper au châtiment si les ayants droit le pardonnent ou bien s’il subit une peine légale pendant sa vie. Par contre, celui qui se suicide meurt à cause de son propre crime atroce. Les oulémas, les intellectuels ainsi que les responsables dans les domaines de l’éducation, de la culture et de la jeunesse doivent examiner les raisons qui poussent certains jeunes à commettre ce crime, et trouver des solutions immédiates, à moyen terme et à long terme pour mettre fin à ce crime étranger à notre société orientale pieuse.
22. Les crimes de vengeance sont un héritage antéislamique odieux inapproprié aux sociétés civilisées qui croient aux religions divines. Si un crime de meurtre est perpétré, il faut laisser aux autorités judiciaires de punir les coupables. Les ayants droit du sang (la famille de la victime) n’ont qu’accorder grâce ou réclamer le prix le sang. Si certains ayants droit procèdent à tuer le tueur ou d’autres, à expatrier sa famille, à agresser leurs biens par n’importe quelle façon, ils commettent alors un crime aussi odieux que celui du tueur lui-même. Il incombe donc aux autorités compétentes de prendre les mesures nécessaires pour l’empêcher.
23. Les rumeurs représentent un grave danger contre les sociétés et leur développement. Il compte parmi les crimes majeurs dont l’interdiction est prévue dans les Textes. C’est aux autorités compétentes de poursuivre, d’en dévoiler la fausseté, d’en montrer le danger et de légiférer des sanctions dissuasives contre ceux qui les propagent.
24. Le tourisme est reconnu par les législations divines. Nous devons corriger la culture des gens à ce sujet. L’État doit aussi protéger les touristes, empêcher toute agression contre eux et sanctionner les agresseurs par les peines imposées par la loi relative. En effet, les visas d’entrée délivrés par l’État sont considérés comme un contrat de protection, amān, qu’on doit légitimement respecter.
25. Les monuments sont un patrimoine culturel qui nous fait connaître l’histoire des nations et des civilisations. Ils ne sont pas considérés comme des idoles comme le prétendent les adeptes de la pensée égarée. Il ne faut donc ni porter atteinte à ce patrimoine ni faire ce qui peut changer leur nature originale. Ils sont la propriété de toutes les générations. Seul l’État dispose du droit de les gérer pour son propre profit, même si ces monuments sont découverts dans une terre possédée par des individus ou des institutions. On doit durcir les peines dissuasives infligées à ceux qui en trafiquent soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays.
26. La femme a le droit, à notre époque, de voyager seule sans avoir un maḥram (proche parent interdit en mariage) si son voyage est sûr grâce à une compagnie d’autres voyageurs ou si le moyen de transport est sûr de façon à empêcher de lui faire tort.
27. La femme a le droit d’occuper tout poste qui lui est convenable, même aux plus hauts postes de l’État.
28. Divorcer abusivement la femme sans raison légitime est illicite, et reprochable par la législation, que ce divorce soit par la propre volonté de l’homme ou sur demande de la femme. C’est parce qu’il nuit à la famille, et aux enfants en particulier et parce qu’il contredit les valeurs morales de la Charia, et porte atteinte à la stabilité et à la durabilité voulues par la Charia au sujet mariage. Il faut l’éviter autant que possible pour réduire l’anarchie du divorce. L’arbitrage du conflit entre les deux conjoints avant le divorce est une obligation religieuse. Les oulémas spécialistes de fatwas doivent adopter les avis juridiques les plus aisés lorsqu’ils sont en train de donner des avis religieux à propos d’un cas du divorce.
29. Celui qui contribue à développer la fortune d’une famille doit être compensé. Nous citons l’exemple de l’épouse qui mêle ses biens à ceux de son mari et les fils qui travaillent avec leur père dans le commerce ou autre. Dans un tel cas, on doit soustraire une part égale à leur droit à l’héritage laissé par le père, si on connait la valeur. Sinon, on se met d’accord sur une somme conformément aux avis des experts et aux connaisseurs en la matière.
Pour conclure, Al-Azhar al-Sharīf, ainsi que les oulémas musulmans et les intellectuels présentent leurs vifs remerciements à son Excellence Mr. Le Président/Abdel Fattah al-Sisi, Président de la République pour bien vouloir accepter de tenir la Conférence sous son honorable patronage et pour avoir donné son discours inaugural qui a enrichi les travaux de la Conférence et était l’un des plus importants facteurs de sa réussite. De même, Al-Azhar al-Sharīf présente ses vifs remerciements et ses estimes les plus distinguées aux honorables oulémas, leurs excellences et éminences, aux dignitaires de la société, hommes et femmes, aux professionnels des médias et à toute l’honorable audience. Enfin, Al-Azhar déclare que le « Centre international d’Al-Azhar pour al-turāth (la tradition) et al-tajdīd » ne cessera d’exercer ses activités pour répondre au fur et à mesure à la nouvelle donne.
Avant de vous faire les adieux, nous présentons aussi nos vifs remerciements au gouvernement de la Gambie et à son ministre de la justice qui a élaboré un dossier et l’a présenté devant la Cour Pénale Internationale (CPI) pour condamner les crimes du meurtre, de la persécution, du génocide et du déplacement forcé perpétrés contre les musulmans Rohingyas. Nous, les participants à cette conférence, confirmons que ces événements ne doivent point passer sans punition, qu’ils constituent une honte pour le monde qui garde silence face à ces crimes.
Enfin, je vous remercie et si Allah le Veut, nous vous espérons vous accueillir dans de prochaines conférences. Et nous vous confions à Allah.
« Assalamu ‘alaykum wa raḥamatu Allahi wabarākatuh »
(Que la Paix, la Miséricorde et les Bénédictions d’Allah soient sur vous !)
Professeur/ Ahmed Al-Tayeb
Fait au Caire, le 3 Jumādá al -᾽ākhirah 1441 h/27 janvier 2020 ap. J.C.